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NGC 788

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NGC 788
Image illustrative de l’article NGC 788
La galaxie lenticulaire NGC 788
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Baleine
Ascension droite (α) 02h 01m 06,4s[1]
Déclinaison (δ) −06° 48′ 56″ [1]
Magnitude apparente (V) 12,1 [2]
13,0 dans la Bande B[2]
Brillance de surface 12,98 mag/am2[2]
Dimensions apparentes (V) 1,6 × 1,4[2]
Décalage vers le rouge +0,013603 ± 0,000093[1]
Angle de position 111°[2]

Localisation dans la constellation : Baleine

(Voir situation dans la constellation : Baleine)
Astrométrie
Vitesse radiale 4 078 ± 28 km/s [1]
Distance 56,24 ± 3,97 Mpc (∼183 millions d'al)[1]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Galaxie lenticulaire
Type de galaxie SA(s)0/a:[1] S0-a[2] (R)S0(r)a?[3]
Dimensions environ 32,25 kpc (∼105 000 al)[1],[a]
Découverte
Découvreur(s) William Herschel[3]
Date [3]
Désignation(s) PGC 7656
MCG -1-6-25[2]
Liste des galaxies lenticulaires

NGC 788 est une galaxie lenticulaire située dans la constellation de la Baleine. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 3 813 ± 33 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 56,2 ± 4,0 Mpc (∼183 millions d'al)[1]. NGC 788 a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1785.

NGC 788 est une galaxie active de type Seyfert 1 et 2 (Sy 1 h)[1].

Trou noir supermassif

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Selon les auteurs d'un article publié en , la masse du trou noir central de NGC 788 est de 3,24 x 107 (107,51)[4].

Une étude réalisée en auprès de 90 galaxies de type Seyfert 2 utilisant la dispersion des vitesses a permis d'estimer la masse des trous noirs supermassifs centraux de celles-ci. Pour NGC 788, la masse du trou noir est égale à 32,4 × 106  (107,51)[5].

Selon une autre étude publiée en et basée sur la vitesse interne de la galaxie mesurée par le télescope spatial Hubble, la masse du trou noir supermassif au centre de la galaxie NGC 788 serait comprise entre 140 et 540 millions de [6].

Selon un article plus récent (), plusieurs études de la dispersion des vitesses dans la région centrale ont permis d'estimer sa masse à 3,24 × 107  (107,51)[7].

Selon les auteurs d'un article publié en , la masse du trou noir supermassif au centre de NGC 788 est de 32 millions de . La connaissance de sa masse et de son taux d'accrétion permet d'estimer le taux de formation d'étoiles dans la région centrale des galaxies de type Seyfert. Ce taux pour cette galaxie serait à l'intérieur et à l'extérieur d'un rayon de 1 kpc respectivement de 0,12 /an et de 0,21 /an [8].

La supernova SN 1998dj a été découverte dans NGC 788 le par M. Modjaz, T. Shefler, E. Halderson, J. Y. King, W. D. Li, R. R. Treffers et A. V. Filippenko dans le cadre du programme LOSS (Lick Observatory Supernova Search) de l'observatoire Lick[9]. Cette supernova était de type Ia[10].

Groupe de NGC 788

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NGC 788 est la plus grosse et la plus brillante galaxie d'un groupe d'au moins cinq galaxies qui porte son nom. Les quatre autres galaxies du groupe de NGC 788 sont IC 183, NGC 829, NGC 830 et NGC 842[11].

Notes et références

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  1. Diamètre dans les bandes RC3 D_25; R_25 (blue).

Références

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  1. a b c d e f g h et i (en) « Results for object NGC 788 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le ).
  2. a b c d e f et g « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke», NGC 700 à 799 », sur astrovalleyfield.ca (consulté le )
  3. a b et c (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 788 » (consulté le ).
  4. Jong-Hak Woo et Urry, « ACTIVE GALACTIC NUCLEUS BLACK HOLE MASSES AND BOLOMETRIC LUMINOSITIES », The Astrophysical Journal, vol. 579,‎ , p. 46 pages (lire en ligne [PDF])
  5. W. Bian et Q. Gu, « The Eddington Ratios in Seyfert 2 Galaxies with and without Hidden Broad-Line Regions », The Astrophysical Journal, vol. 657, no 1,‎ , p. 159-166 (DOI 10.1086/510708, Bibcode 2007ApJ...657..159B, lire en ligne [PDF])
  6. A. Beifiori, M. Sarzi, E.M. Corsini, E. Dalla Bontà, A. Pizzella, L. Coccato et F. Bertola, « UPPER LIMITS ON THE MASSES OF 105 SUPERMASSIVE BLACK HOLES FROM HUBBLE SPACE TELESCOPE/SPACE TELESCOPE IMAGING SPECTROGRAPH ARCHIVAL DATA », The Astrophysical Journal, vol. 692#1,‎ , p. 856-868 (DOI 10.1088/0004-637X/692/1/856, lire en ligne)
  7. Andrea Marinucci, Stefano Bianchi, Fabrizio Nicastro, Giorgio Matt et Andy D. Goulding, « The Link between the Hidden Broad Line Region and the Accretion Rate in Seyfert 2 Galaxies », The Astrophysical Journal, vol. 748, no 2,‎ , p. 10 pages (DOI 10.1088/0004-637X/748/2/130, Bibcode 2012ApJ...748..130M, lire en ligne [PDF])
  8. Aleksandar M. Diamond-Stanic et Rieke, « The Relationship between Black Hole Growth and Star Formation in Seyfert Galaxies », The Astrophysical Journal, vol. 746, no 2,‎ , p. 14 pages (DOI 10.1088/0004-637X/746/2/168, Bibcode 2012ApJ...746..168D, lire en ligne [PDF])
  9. (en) « Central Bureau for Astronomical Telegrams, IAUC 6986: 1998 P1; 1998dj » (consulté le )
  10. (en) « Bright Supernovae - 1998. » (consulté le ).
  11. A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1,‎ , p. 47-90 (Bibcode 1993A&AS..100...47G)

Articles connexes

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Liens externes

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