Cancers, Covid-19, Parkinson, hypoglycémie diabétique… Certains animaux sont capables de détecter de nombreuses affections. Entraînés, ils peuvent parfois constituer de précieuses aides au diagnostic.
De nouvelles applications numériques (Ada, Babylon, Symptomate, etc.) proposent des services médicaux au grand public, jouant avec la frontière des activités réservées aux médecins.
Le « colloque singulier » est au cœur de la relation entre médecin et patient. Durant ces échanges bilatéraux et protégés sont exprimées et recueillies les informations nécessaires au diagnostic.
Transmise par les tiques, la maladie de Lyme n’est pas simple à diagnostiquer. Cette difficulté peut être à l’origine d’une rupture de confiance entre patients et médecin. Et s’accompagner de dérives.
Nesrine Kaaniche, Télécom SudParis – Institut Mines-Télécom and Aymen Boudguiga, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
Les IA s’imposent comme des outils de diagnostic, mais comportent souvent des biais en défaveur de certaines populations. Comment développer des IA équitables sans sacrifier la vie privée des patients ?
Des études suggèrent une tendance à la surconfiance des médecins dans leurs prises de décisions, tout en soulignant leurs capacités à distinguer les décisions correctes de celles qui sont erronées.
Gabriel Moisan, Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)
Avoir des pieds plats asymptomatiques n’est pas problématique et ne nécessite pas de traitement. Il y a un besoin important de déboulonner ce mythe important.
Le traitement pour les patients atteints d’un cancer du poumon est le même pour tous, indépendamment des risques de récidive. L’utilisation d’une nouvelle technologie pourrait raffiner le diagnostic.
À l'hôpital, des projets sont menés pour utiliser l'IA afin d'aider le médecin à poser ses diagnostics et décider des traitements. Mais le degré d'incertitude des prédictions doit être pris en compte.
Les grands modèles de langage sont entraînés sur des données du web, voire, pour certains plus spécialisés, sur des dossiers médicaux. Comment garantir la confidentialité de ces données ?
Les proches, et spécialement les femmes, se retrouvent souvent contraints de demeurer des mois, voire des années durant, auprès de leurs parents alités. Les conséquences sont multiples.
Un bobo, et le réflexe était souvent de demander son avis à Google. Avec ChatGPT, l’échange est encore plus simple… mais il n’est pas sans risque. Pourquoi est-il un mauvais conseiller en santé ?
L’ADN circulant dans le sang peut être recueilli par simple prise de sang. Mieux, son analyse permet d’établir rapidement le diagnostic de plusieurs cancers et de suivre l’évolution de la maladie.
L’utilisation de l’IA dans le diagnostic par des experts humains est une révolution en cours qui reste mal comprise. Voici ce dont elle est déjà capable… et ce qu’elle pourrait permettre demain.
On peut être en état de conscience minimale et conserver une capacité de réagir, mentalement, au langage. Ce constat pourrait être crucial dans l’évaluation, complexe, des patients en sortie de coma.
Bien identifier un cancer est la clé pour lancer le bon traitement. Les oncologues disposent d’une nouvelle aide génétique : le « méthylome ». De quoi s’agit-il ? Décryptage d’une révolution en cours.
L’IA est maintenant une option incontournable dans l’arsenal des outils de diagnostic en santé. Il faut développer un encadrement déontologique adéquat pour soutenir son utilisation.
Un flou juridique entoure les services de télésanté et ce n’est pas sans conséquence. Des patients pourraient ne pas avoir accès aux recours visant la protection du public.
Dans le contexte actuel, il est à craindre qu’un nombre croissant de personnes soient concernées par ce syndrome, aussi appelé syndrome de fatigue post-virale dans la classification internationale.
Une connaissance du trouble longtemps focalisée sur les enfants et un a priori négatif sur les médicaments expliquent en partie le sous-diagnostic du TDAH de l’adulte. Il est grand temps d’y remédier.
Avocat, enseignant et chercheur associé en droit et politiques de la santé / Lawyer, lecturer and research associate in Health Law and Policy, Université de Sherbrooke
Professeure titulaire, Faculté de droit, Chaire Canada-CIFAR en IA et Chaire de recherche du Canada en droit et politiques de la santé, Université de Montréal
Professeur des universités - praticien hospitalier - Maladies infectieuses et tropicales et médecine interne, coordonnateur du Centre de référence Maladies vectorielles à tiques, membre du groupe de travail HAS, membre du groupe de travail ANSES, Université de Strasbourg
Ingénieure pédagogique, PhD, Centre de Soutien aux Innovations Pédagogiques, I-Site MUSE Université de Montpellier, Chercheuse associée LIRDEF, Université de Montpellier