Fouler de ses pieds nus le sable, l’herbe ou les carrelages d’une piscine est, pour beaucoup, un vrai plaisir estival. Mais gare aux champignons opportunistes, qui aiment aussi la chaleur et d’humidité…
Depuis le début du mois de juin 2024, l’Inde subit une épidémie d’encéphalites virales causées par un virus transmis par de petits moucherons se nourrissant de sang.
Un nombre croissant d’études indique que l’infection par le coronavirus SARS-CoV-2, même lorsqu’elle ne s’accompagne pas de symptômes sévères, peut avoir des conséquences délétères pour le cerveau.
Virus émergents, anthrax et autres agents de bioterrorisme… des laboratoires de haute sécurité sont habilités pour faire face à ce type de risques, notamment à l’approche des JO.
Le nombre de cas de dengue importés est particulièrement élevé cette année. Les Jeux Olympiques, comme tous les grands rassemblements internationaux, pourrait faciliter encore la circulation du virus.
On pensait jusqu’à présent que le cerveau était stérile, préservé des micro-organismes par la barrière hématoencéphalique. Mais des travaux menés ces dernières années sèment le doute…
Après la pandémie de Covid-19, des initiatives ambitieuses ont vu le jour en Afrique afin de doter le continent d’une industrie locale de production de vaccins. Mais construire des usines ne suffira pas.
Florence Fournet, Institut de recherche pour le développement (IRD); Didier Fontenille, Institut de recherche pour le développement (IRD), and Frédéric Simard, Institut de recherche pour le développement (IRD)
La végétalisation des villes est un bon moyen de lutter contre les effets du changement climatique tout en améliorant le bien-être des habitants. Mais elle ne doit pas se faire n’importe comment.
S’assurer d’avoir une bonne hygiène bucco-dentaire peut limiter le risque de développer des maladies beaucoup plus graves, ailleurs dans son organisme.
Transmise par les tiques, la maladie de Lyme n’est pas simple à diagnostiquer. Cette difficulté peut être à l’origine d’une rupture de confiance entre patients et médecin. Et s’accompagner de dérives.
Ce nouveau virus « exotique » semble en passe de s’installer dans le Sud de la France, dans le sillage de la tique invasive qui le transmet. Sans céder à l’alarmisme, voici ce qu’il faut en savoir.
Céline Pulcini, Université de Lorraine and Jean-Yves Madec, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses)
L’antibiorésistance, menace majeure pour notre santé, concerne aussi les animaux, de compagnie comme d’élevage. Avec le risque qu’ils transmettent des bactéries résistantes aux humains qu’ils côtoient…
Les pompiers se forment pour faire face à des risques biologiques atypiques (bioterrorisme, agents infectieux, etc.). On suit ici l’exemple d’un exercice de terrain sur un scénario de cas d’Ebola au moment des JO.
Rodolphe Gozlan, Institut de recherche pour le développement (IRD); Marine Combe, Institut de recherche pour le développement (IRD); Mathieu Nacher, Université de Guyane, and Soushieta Jagadesh, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Pour anticiper la prochaine épidémie d’ampleur, l’Organisation mondiale de la Santé a forgé le concept de « maladie X » : une maladie inconnue, capable de causer une pandémie. Comment s’en prémunir ?
Les drones peuvent avoir une utilité autre que commerciale ou militaire. Ainsi, en Guinée, des chercheurs et une ONG testent leur efficacité pour le dépistage précoce du VIH chez les nouveau-nés.
Loin de n’être qu’un « banal » virus respiratoire, le coronavirus SARS-CoV-2 peut envahir de nombreuses sortes de cellules dans notre corps. Y compris dans le cerveau, normalement si bien protégé.
David Higgins, University of Colorado Anschutz Medical Campus
Un pédiatre explique comment les vaccins contre la rougeole sont devenus les victimes de leur propre succès, et le risque que l’augmentation des épidémies représente pour tous et toutes.
L’aspergillose est une grave maladie causée par une moisissure dont certaines souches résistent aux antifongiques. Or, ces mêmes antifongiques sont utilisés en agriculture, ce qui pourrait participer du problème.
L’augmentation du nombre d’espèces de bactéries résistantes aux antibiotiques constitue une préoccupation de santé publique majeure, qui nous concerne tous, partout sur la planète.
Directeur de Recherche au CNRS et directeur de l'équipe Écologie et Évolution de la Santé au Centre interdisciplinaire de recherche en biologie (CIRB) UMR CNRS 7241 – U1050 Inserm – Collège de France, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Médecin, directeur de l’Unité d’épidémiologie des maladies émergentes à l’Institut Pasteur de Paris, professeur de santé publique, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Professeur, département Méthodes quantitatives en santé publique (METIS), Univ. Rennes, EHESP, CNRS, Inserm, Arènes - UMR 6051, RSMS – U 1309, École des hautes études en santé publique (EHESP)