statuette

"figure d'une personne ou d'un animal réalisée dans une substance solide, d'une certaine taille et en ronde-bosse," fin du 14e siècle, du vieux français statue, estatue "(païen) statue, image gravée" (12e siècle), du latin statua "image, statue, figure monumentale, représentation en métal."

Cela signifie proprement "ce qui est érigé," une formation régressive à partir de statuere "faire tenir debout, ériger," de status "une position debout," de la racine du participe passé de stare "se tenir debout" (de la racine indo-européenne *sta- "se tenir debout, être ferme").

Le jeu des enfants appelé statues est attesté sous ce nom depuis 1906. Parmi les verbes qui ont été utilisés en anglais pour "représenter comme une statue" et qui ont été principalement abandonnés, on trouve statuize (1719, traduisant le français fait Statuër), statue (1751), statufy (1868).

Élément de formation de mots diminutif, du Vieux Français -ette (féminin), utilisé indifféremment en Vieux Français avec la forme masculine -et (voir -et ). En règle générale, les mots plus anciens empruntés au français ont -et en anglais, tandis que ceux empruntés depuis le XVIIe siècle ont -ette . Depuis la fin du XIXe siècle, il est utilisé avec des mots natifs, surtout parmi les personnes qui créent de nouveaux noms de produits, qui ont tendance à lui donner un sens d'imitation, une sorte de (par exemple, flannelette "imitation de flanelle en coton", 1876; leatherette , 1855; linenette , 1894). Il est également présent dans des mots tels que lecturette (1867), sermonette , qui, selon l'OED, "ne peut guère être considéré comme étant d'un bon usage, bien qu'on le rencontre souvent dans les journaux."