Reproduction illégale : la police de l’Oise sauve huit chiots et quatre chiens maltraités

Ce sont des signalements de voisins qui ont permis, le 25 juillet dernier, d’intervenir dans deux logements de Villers-Saint-Paul où deux familles « tiraient profit de la reproduction illégale de chiens catégorisés ». Les animaux ont été confiés à des associations.

Villers-Saint-Paul, le 25 juillet. La police nationale de l’Oise est intervenue pour sauver huit chiots, quatre chiens, deux chats et un lapin victimes de maltraitance animale. DR/Police nationale de l'Oise
Villers-Saint-Paul, le 25 juillet. La police nationale de l’Oise est intervenue pour sauver huit chiots, quatre chiens, deux chats et un lapin victimes de maltraitance animale. DR/Police nationale de l'Oise

    Ni nourriture, ni eau, ni liberté. Ce lundi 29 juillet, la Direction interdépartementale de la police nationale (DIPN) de l’Oise a indiqué être intervenue quelques jours plus tôt pour sauver une quinzaine d’animaux domestiques maltraités dans le sud du département. Ce sont des signalements, réalisés par le voisinage des personnes concernées, qui ont tout d’abord alerté les forces de l’ordre.

    Rapidement ouverte, rapidement menée, l’enquête a débouché sur une opération conduite le 25 juillet. « Les policiers du commissariat de Creil, en partenariat avec le bailleur social Oise Habitat et les associations de protections animales sont intervenus à Villers-Saint-Paul », précise la DIPN, ce lundi. Deux logements distincts étaient visés.



    Au total, quinze animaux ont donc été saisis : huit chiots, quatre chiens, mais aussi deux chats et un lapin. « Les policiers ont constaté des conditions de vie indignes », poursuivent les autorités, et pas seulement pour les animaux. « Les familles vivaient au milieu d’excréments, de nuisibles », détaille le communiqué. Chiens, chats et lapin, eux, « n’avaient aucune nourriture ni breuvage, et les femelles allaitantes étaient porteuses d’infections ».

    Un référent de la cause animale dans chaque commissariat

    Selon les éléments de l’enquête, il s’agissait avant tout d’une histoire d’argent. Les personnes interpellées lors de l’opération policière « tiraient profit de la reproduction illégale de chiens catégorisés », affirme la DIPN. Les « détenteurs seront convoqués devant la justice pour répondre des faits de maltraitance animale. « Les associations de protection se sont constituées partie civile », complète les forces de l’ordre.

    La police nationale rappelle par ailleurs que, dans chaque commissariat de l’Oise, « un policier est référent de la cause animale ». Toute personne assistant à un acte de cruauté envers les animaux peut ainsi se rendre à l’hôtel de police le plus proche. « Il est aussi possible de faire un signalement sur le site Internet Ma Sécurité, ou de contacter des associations telles que Animaux sans toit, Avenir animal ou 30 millions d’amis. » https://www.masecurite.interieur.gouv.fr/fr