« Je n’étais plus prête à sacrifier ma vie pour toucher si peu » : à 25 ans, Typhaine Laurance raccroche le vélo

Dans l’incapacité de pouvoir vivre de son sport, la Française, qui a disputé le dernier Tour de France femmes, préfère renoncer à son rêve et chercher un travail qui la paierait décemment.

«Je vis toujours chez mes parents et il m’est impossible de prendre mon propre appartement», résume Typhaine Laurance (ici en 2019). Il y a quand même de quoi se poser des questions, non ?» ANP/Icon Sport
«Je vis toujours chez mes parents et il m’est impossible de prendre mon propre appartement», résume Typhaine Laurance (ici en 2019). Il y a quand même de quoi se poser des questions, non ?» ANP/Icon Sport

    Elle a disputé le dernier Tour de France femmes, avait une proposition de contrat pour 2024, adore son sport mais, la mort dans l’âme, elle a préféré prendre sa retraite sportive. À 25 ans, Typhaine Laurance, la sœur d’Axel, le champion du monde espoirs 2023, raccroche le vélo.

    « Je me suis posé beaucoup de questions tout au long de l’année et je me suis rendue à l’évidence : je ne peux pas vivre correctement de mon sport qui est pourtant ma passion, confie-t-elle. Dans mon équipe anglaise Lifeplus Wahoo (de niveau Continental, l’équivalent de la 2e division), je touchais environ 1 000 euros par mois. Et les années précédentes chez Arkéa, c’était entre 400 et 700 euros… Je vis toujours chez mes parents et il m’est impossible de prendre mon propre appartement. À 25 ans, il y a quand même de quoi se poser des questions, non ? »