Législatives : Huguette Bello, une candidature « qui peut faire consensus » pour Matignon, selon Bompard

Cinq jours après le second tour des élections législatives, la situation politique reste toujours aussi confuse. Si Emmanuel Macron a encouragé les « forces républicaines » à constituer une « majorité solide », rares sont ceux à vouloir participer à une coalition.

Manuel Bompard estime que la présidente de La Réunion, dont le nom a été proposé par le communiste Fabien Roussel, est une personnalité «qui peut faire consensus».
Manuel Bompard estime que la présidente de La Réunion, dont le nom a été proposé par le communiste Fabien Roussel, est une personnalité «qui peut faire consensus».

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    23:09

    Huguette Bello, une candidature « qui peut faire consensus » pour Matignon, selon Bompard

    « Je partage les qualités décrites par Fabien Roussel à l'égard d'Huguette Bello », déclare l'insoumis qui évoque « une femme extraordinaire ». « L'idée que la Première ministre de ce pays soit une femme, issue d'un territoire d'outre mer ferait honneur à la France », selon lui. « Nous les insoumis nous avions mis des noms sur la table mais nous ne serons jamais du côté du problème et il me semble que cette proposition peut faire consensus et si elle peut faire consensus nous la soutenons », a-t-il conclu. Répondant à une question sur l'éventuel blocage des socialistes à sa candidature, Manuel Bompard affirme qu'il n'a « pas eu cette information ». « On verra », ajoute-t-il. 

    22:59

    Manuel Bompard assume le temps pris pas le NFP pour proposer « une équipe gouvernementale »

    « S’il y a une attente dans le pays, elle s’exprime d’abord à l’égard du président de la République, qui multiplie les prises de parole depuis dimanche pour effacer le résultat des législatives », dénonce Manuel Bompard sur BFMTV, qui assume le temps pris par le NFP pour former une équipe gouvernementale.Interrogé sur le temps qu'il faudra pour former cette équipe, il répond qu'il n'aime pas « fixer des deadlines ». 

    22:22

    Quel candidat pour Matignon à gauche ? Pas un membre de LFI pour Bernard Cazeneuve 

    Manuel Bompard, Clémence Guetté, Mathilde Panot ou encore Jean-Luc Mélenchon pourraient-ils devenir Premier ministre ? Ce sont les noms avancés par La France insoumise. Sur LCI, Bernard Cazeneuve balaie cette option. 

    « Cela me paraît très diffcile de réunir autour de ces noms une majorité stable à l'Assemblée nationale qui permette de gouverner le pays », pointe l'ex-Premier ministre.  

    « Ceux qui proposent ces noms le savent parfaitement. Ils le font pour créer les conditions de la tension, pour créer au sein de la gauche les conditions d'une confrontation dont ils espèrent tirer profit », dénonce-t-il, soulignant que l'objectif de Jean-Luc Mélenchon est de s'opposer seul à Marine Le Pen lors de la prochaine élection présidentielle. 

    22:07

    Sandrine Rousseau appelle au respect de la démocratie

    « Les électeurs se sont exprimés. Oui nous allons présenter un gouvernement, les autres groupes politiques pourront le renverser, c'est leur droit », a estimé Sandrine Rousseau, députée écologiste de Paris, invitée de LCI, qui s'est dite « inquiète » de la situation et qui appelle au respect de la « démocratie ». 

    21:49

    Bernard Cazeneuve défend un « compromis » pour gouverner

    L'ancien Premier ministre, Bernard Cazeneuve, invité de LCI, défend une coalition pour pouvoir gouverner la France, bâtie autour de compromis. « La gauche ne peut gouverner seule », pose-t-il. 

    « Le paysage politique est dévasté. Cette dissolution hasardeuse a engendré une situation politique difficilement maîtrisable », explique celui qui a lancé son mouvement en 2022, « La Convention ». 

    Il défend un gouvernement uni autour de plusieurs priorités, notamment la santé, l'école ou encore la sécurité. « Tout ce qui bloque l'avènement d'une solution de sagesse, ce sont les ambitions de tous ceux qui manœuvrent, calculent, combinent », déplore l'ancien membre du gouvernement de François Hollande. 

    21:44

    Selon Jean-Luc Mélenchon, Huguette Bello est une « solution » pour Matignon

    Jean-Luc Mélenchon a estimé qu'Huguette Bello, présidente du conseil régional de La Réunion, « coche de nombreuses cases » pour devenir Première ministre, alors que les tractations se poursuivent à gauche.

    Devant des militants réunis à Paris, il a loué le parcours de l'ancienne députée communiste, une « femme racisée et féministe antiraciste ».

    Le leader des Insoumis demandé aux socialistes de prendre « en considération » cette « solution ». 

    21:36

    Dans les coulisses des négociations du NFP pour Matignon

    Au cinquième jour des négociations du cartel des gauches pour un candidat au poste de Premier ministre, les discussions se sont tendues, sur fond d’affrontement entre les socialistes et les Insoumis. Les communistes ont proposé le nom d’Huguette Bello. Une hypothèse refusée par les représentants du PS. Notre récit des tractations.

    21:19

    Mélenchon dénonce un « coup de force » de Macron

    Le chef des insoumis dénonce un « coup de force » du chef de l'Etat, qui « nie le résultat » des législatives. « Dans toutes les démocraties du monde, le groupe majoritaire est immédiatement convoqué pour désigner dans ses rangs la figure du Premier ministre (…), c'est la règle », déclare Jean-Luc Mélenchon, appelant au « respect » du suffrage universel.

    21:13

    Plus de 60 000 nouvelles adhésions à LFI depuis le 9 juin, selon Mélenchon

    Jean-Luc Mélenchon indique que son mouvement a enregistré 66 000 nouvelles adhésions depuis la dissolution, annoncée le 9 juin. Soit « trois fois plus qu'à l'élection présidentielle de 2022 ». Les insoumis ont par ailleurs honoré 30 000 procurations lors des législatives, assure-t-il. « Voilà la puissance de l'organisation des Insoumis », vante le leader de LFI.

    21:02

    Mélenchon dénonce une « campagne de coups de couteaux dans le dos »

    Le leader des insoumis Jean-Luc Mélenchon dénonce la « campagne des coups de couteaux dans le dos », qui a affaibli selon lui le Nouveau Front populaire pendant les législatives. « Non, ce n'est pas une bonne méthode de se tirer dessus », appuie-t-il, alors que plusieurs personnalités de la gauche, comme François Ruffin ou Alexis Corbière, ont pris leurs distances vis-à-vis de la France insoumise dans l'entre-deux-tours.

    « Dans ce qui a pesé dans nos bagages, c'est de voir tout à coup surgir le fantôme de François Hollande », ajoute-t-il, estimant que « ce type est vomi par des millions de gens dans ce pays ». 

    20:23

    Les LR ne soutiendront pas un gouvernement issu du NFP

    « Nous ne tolérerons pas un gouvernement du Nouveau Front populaire », assure François-Xavier Bellamy, qui dénonce par ailleurs l'alliance du Parti socialiste avec La France insoumise durant la campagne des législatives. « Ce serait un vol de la démocratie », ajoute-t-il. 

    20:15

    « Aucune ligne politique n'a vraiment remporté l'adhésion d'une majorité de Français »

    « Aucune ligne politique n'a vraiment remporté l'adhésion d'une majorité de Français », souligne François-Xavier Bellamy, chef de file des Républicains pour les élections européennes, invité sur LCI, qui s'interroge sur la future gouvernance de la France. « Il va falloir trouver une solution pour que la Francce ne perde pas trois ans. Nous ne pouvons pas nous payer le luxe d'attendre », ajoute-t-il. 

    « Le RN n'est pas une force d'alternance, la gauche suscite le rejet de 75 % des Français, expose l'eurodéputé. La clé c'est de ne pas bloquer le pays. Notre but n'est pas de négocier des postes, des places. » 

    19:15

    « Il y a urgence » : Fabien Roussel déplore la lenteur des négociations à gauche

    « Nous prenons trop de temps et pendant ce temps-là, le président de la République manigance », déplore Fabien Roussel sur le plateau de BFMTV, même s'il a annoncé des « avancées » dans les négociations entre les cadres du NFP ces dernières heures. « Il y a urgence, il faut débloquer la situation et proposer une personnalité qui nous rassemble tous », ajoute-t-il.

    19:08

    Marine Tondelier s'exprime outre-Manche

    Marine Tondelier a accordé une interview au Guardian. Elle est revenue sur les scores du Rassemblement national lors des élections législatives anticipées, qu'elle qualifie « d'avertissement ». « La République a tenu, mais pour combien de temps encore ? », s'interroge-t-elle. 

    18:57

    Steevy Gustave accueilli par des propos « racistes » à l'Assemblée

    « T'es député toi ? Coupe toi les cheveux alors ». Dans un message publié sur X, les Écologistes ont apporté leur soutien au député de l'Essonne, Steevy Gustave, victime de propos « racistes tenus par un parlementaire à l'Assemblée nationale ». 

    « Ma coupe de cheveux ne devrait pas être une affaire d’État. Fier d’être écolo, député, et de représenter la France . Un imbécile reste un imbécile, je resterai fidèle à mes valeurs. Au boulot ! », avait réagi l'élu hier. 

    18:46

    « Je suis optimiste » sur l'issue des discussions à gauche, assure Danielle Simonnet 

    Danielle Simonnet, qui vient de fonder « L’Après » avec d'autres dissidents de La France insoumise, donne des conseils de « méthode » à l'alliance de gauche qui peine à se mettre d'accord sur le nom d'une ou d'un Premier ministre. 

    Elle imagine « une assemblée de l’ensemble des parlementaires du Nouveau Front populaire », afin que ces derniers puissent contribuer au choix. « Je suis optimiste, souligne-t-elle, sur le plateau de BFMTV. Quelle que soit la personne qui sera soutenu par l’ensemble des groupes, nous la soutiendrons. »

    18:36

    La socialiste Valérie Rabault soutient l'hypothèse Huguette Bello

    Nouveau soutien en faveur d'une candidature d'Huguette Bello pour le poste de Première ministre. Valérie Rabault, députée socialiste sortante de la 1re circonscription de Tarn-et-Garonne, battue lors des dernières élections législatives, a indiqué sur X que l'élue régionale pourvait « mettre tout le monde d'accord ». Elle a salué son « franc-parler » et sa capacité à négocier. 

    18:29

    La Bourse de Paris en hausse, malgré les incertitudes politiques

    La Bourse de Paris a terminé en nette hausse de 1,27% vendredi, les perspectives de baisse de taux de la banque centrale américaine permettant de mettre de côté les incertitudes politiques du début de semaine.

    L'indice vedette CAC 40 a gagné 97,19 points à 7.724,32 points. Grâce à ces trois dernières séances en hausse, il a fait plus que compenser les pertes subies après le deuxième tour des élections législatives et les craintes liées à la paralysie de la nouvelle Assemblée nationale.

    18:21

    Sandrine Rousseau dénonce l'attitude du camp présidentiel

    « On ne reconnaît pas que nous sommes arrivés premiers », s'indigne Sandrine Rousseau, invitée de franceinfo, réagissant aux menaces de censure des députés de la majorité présidentielle en cas de Premier ministre issu des rangs du NFP. 

    « On a fait toute la campagne sur le tout sauf Mélenchon, maintenant c'est tout sauf Mélenchon, Tondelier, Rousseau… Quel est ce rapport à la démocratie où ils décident de tout et où leur volonté est supérieure à toutes les autres ? », dénonce la députée de Paris. 

    18:08

    Rachida Dati : « J’appelle la droite républicaine à soutenir une coalition »

    Dans un entretien accordé au Parisien, la ministre de la Culture s'adresse à sa famille politique : « Nos électeurs ne nous pardonneraient pas d’avoir refusé la main tendue par Emmanuel Macron ».
    Elle estime que «  la dissolution n’était pas inutile » pour clarifier le paysage politique et que le « Nouveau Front populaire est divisé sur tout : sur les idées et sur les personnes ». Retrouvez ici l'interview complète de Rachida Dati. Saisissez votre texte ici.

    17:52

    Déplacement commun pour Attal et Darmanin

    Malgré leurs dissensions, le Premier ministre Gabriel Attal, et le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, étaient en déplacement ensemble à la préfecture de Paris, après la réunion à l'Élysée. La ministre des Sports et des JO de Paris, Amélie Oudéa-Castéra, était également présente. 

    17:37

    « Je comprends que c’est difficile de lâcher le pouvoir »

    Léon Deffontaines, tête de liste aux européennes pour le Parti communiste, a lancé un appel à la majorité présidentielle, dont certains membres refusent un gouvernement issu du Nouveau Front populaire. 

    « Je comprends que c’est difficile de lâcher le pouvoir mais les Français ont tranché : ils ne veulent plus de la politique menée par Emmanuel Macron et ils ont placé le NFP en tête », a-t-il affirmé, sur Europe 1. 

    « Je ne veux pas gouverner par 49.3 et je ne veux pas que le NFP gouverne uniquement par décrets », a-t-il également assuré. 

    Il a également défendu le nom d'Huguette Bello comme possible candidate pour Matignon. « Je pense que c'est la personne la plus à même de rassembler largement les Français et de permettre enfin l'émergence d'un gouvernement qui puisse agir pour l'intérêt des Français ». 

    16:55

    Qui est Huguette Bello ?

    Une troisième voie pour Matignon ? Le Parti communiste (PCF) évoque le nom d'Huguette Bello, l’actuelle présidente du conseil régional de La Réunion, comme possible Première ministre. 

    Âgée de 73 ans, celle qui a siégé au côté des communistes sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine (GDR) à l’Assemblée nationale entre 2007 et 2020 pourrait servir de trait d’union. Mais qui est-elle ?

    16:32

    Fabien Roussel a défendu la candidature « d'Olivier Faure »

    « J'ai défendu la candidature d'Olivier Faure », a également expliqué Fabien Roussel, interrogé cet après-midi. 

    La candidature d'Olivier Faure, défendue par le Parti socialiste « parle à tous les territoires, il a de l'expérience et des compétences, donc il n'y a aucune volonté de mettre de côté cette proposition qui est sur la table encore aujourd'hui », ajoute le communiste, qui plaide pour « un consensus ». 

    16:26

    Le président du conseil régional de Haute-Savoie porte plainte pour menaces de mort

    Le président LR du conseil régional de Haute-Savoie, Martial Saddier, a déposé plainte vendredi au commissariat d'Annecy pour des menaces de mort qui seraient intervenues en réaction à son soutien au candidat LR/RN durant l'entre-deux tours.

    Une représentante du conseil régional a indiqué à l'AFP que la plainte concerne des commentaires formulés sur le réseau social Facebook et masqués depuis.

    Dans une publication sur Facebook datée du 5 juillet, Martial Saddier annonçait, « à titre personnel et je ne parlerai que de ma circonscription où j'ai eu l'honneur d'être député, je soutiens M. Antoine Valentin », candidat investi par Eric Ciotti qui revendiquait le soutien des partis d'extrême droite RN et Reconquête, face à la candidate divers droite Christelle Petex, qui a été élue au second tour. 

    16:17

    Qui veut censurer qui ?

    Le centre, la droite et l’extrême droite ont multiplié ces derniers jours les promesses de motion de censure à l’égard d’un potentiel gouvernement de gauche.

    Un peu tôt, alors que sa désignation n’aura peut-être pas lieu avant la rentrée, en raison des Jeux olympiques ? Concrètement, le dépôt d’une motion de censure pour faire tomber le gouvernement nécessite la signature de seulement un dixième des membres de l’Assemblée nationale (58 députés). Mais son adoption nécessite un soutien beaucoup plus massif : la majorité absolue de l’Assemblée nationale, soit 289 sièges ou plus. Alors, qui veut censurer qui, et qui peut espérer réellement faire tomber ses adversaires ?

    16:01

    « J'espère que ça puisse être une solution »

    « Il y a depuis quelques heures une situation de blocage. Nous n'arrivons pas à trouver une entente entre les propositions issues de LFI ou du Parti socialiste », expose Fabien Roussel, interrogé devant le siège du Parti communiste à Paris, plaidant pour « trouver une autre voie ». 

    Il confirme avoir proposé la candidature d'Huguette Bello, présidente du conseil régional de La Réunion. Le leader des communistes défend une femme politique qui connait le parlement, qui est « respectée » et qui est à la tête d'une région « qui connaît des difficultés ». 

    « J'espère que ça puisse être une solution pour nous, pour la France, pour la République », assure-t-il. 

    « Il nous faut sortir par le haut maintenant. Chacun est face à ses responsabilités. Ni le Parti socialiste, ni La France insoumise ne peuvent dire C'est nous ou rien », lance Fabien Roussel. 

    15:47

    Emmanuel Macron recadre ses troupes

    Le chef de l’État a convoqué les cadres de la majorité à l’Élysée ce vendredi. L’occasion d’un rappel à l’ordre, en présence notamment de Gabriel Attal, Gérald Darmanin ou Élisabeth Borne. « L’image que nous avons donnée ces derniers jours est désastreuse », a regretté le président. Découvrez dans notre article les coulisses de ce rassemblement à l'ambiance « pesante ». 

    15:04

    « Sans union de la gauche, pas de victoire possible », insiste Clémentine Autain

    Le nouveau mouvement « L'Après », lancé par des « frondeurs » de LFI, n'est qu'une « première étape » en vue de la « construction d'une force politique qui cimentera durablement le Nouveau Front populaire », assure la députée de Seine-Saint-Denis Clémentine Autain sur son compte X. 

    « Sans union de la gauche, pas de victoire possible dans le pays », martèle l'élue, joignant un extrait de la conférence de presse de l'association dans laquelle elle explique que cette équipe d'« insurgés » a « décidé de contribuer de toutes nos forces à ce que le rassemblement des gauches et des écologistes puisse grandir et gagner dans le pays ». « Nous ne pouvons pas gagner si l'éclatement revient », insiste-t-elle.

    14:41

    Après plusieurs jours de négociations, quels sont les noms évoqués à gauche pour Matignon ?

    Cinq jours après le second tour, la gauche poursuit toujours ses négociations pour désigner un Premier ministre commun. On fait le point sur les options avancées par les différents partis du Nouveau Front populaire :

    • Les Insoumis proposent quatre noms : leur coordinateur Manuel Bompard, la coprésidente de l'Institut La Boétie et députée du Val-de-Marne Clémence Guetté, la présidente du groupe à l'Assemblée nationale Mathilde Panot, et le fondateur du mouvement, Jean-Luc Mélenchon, profil très clivant au sein de l'alliance
    • Les socialistes défendent la candidature de leur premier secrétaire Olivier Faure
    • Le PCF a proposé le nom de Huguette Bello, présidente de La Réunion proche de LFI, selon une source parlementaire à l'AFP
    14:34

    « C'est un état des choses qu'il faut changer », plaide Huguette Bello dans une vidéo

    Alors que le nom d'Huguette Bello semble avoir été proposé au cours des tractations de la gauche pour trouver un Premier ministre, la présidente PCF du conseil régional de La Réunion publie justement une vidéo d'une conférence de presse aux côtés de son équipe, se félicitant d'une « victoire du Nouveau Front populaire » sur l'île.

    « Cette victoire valide la stratégie d'union pour laquelle nous avions plaidé dès le premier tour. (…) C'est un état des choses qu'il faut changer, peut-être qu'il faut commencer à marcher sur la route de la VIe République », déclare-t-elle. 

    14:02

    Des syndicats étudiants appellent à se rassembler dimanche « pour un gouvernement du Nouveau Front populaire »

    Les syndicats l'Union Etudiante et l'Union syndicale lycéenne appellent à se rassembler dimanche 14 juillet à Paris, place de la Bastille à 19 heures, « et devant les préfectures et mairies dans le reste de la France » pour manifester « contre le coup de force présidentiel ». « Nous exigeons qu'Emmanuel Macron respecte les résultats de l'élection dont il a imposé la tenue. De ce fait il doit nommer un.e premièr.e ministre du Nouveau Front populaire », écrivent les organisations sur le tract partagé sur X. Elles appellent « l'ensemble des forces politiques, syndicales et associations, ainsi que les citoyen.nes ayant oeuvré à la victoire de la gauche, à se mobiliser dans ce sens ». 

    13:53

    Pourquoi François Ruffin ne fait pas partie du mouvement « L'Après » ?

    Le député réélu de la Somme, lui aussi « frondeur » de la France insoumise, n'a pas souhaité rejoindre l'association pour le moment. Il ne s'est pas encore exprimé à ce sujet. Dans un entretien au Monde publié mercredi, François Ruffin a expliqué qu'il « souhaite un groupe trait d’union ; un groupe qui rassemble les communistes, les écologistes, les élus du parti Génération·s et nous ». L'un de ses proches qui préside son mouvement de soutien, Guillaume Ancelet, fait néanmoins partie du bureau de « L'Après ».

    13:38

    Agression de l’équipe de campagne de Prisca Thevenot : trois personnes mises en examen

    Trois mineurs ont été mis en examen jeudi dans l’affaire de l’agression contre Prisca Thevenot et son équipe de campagne, a indiqué au Parisien le parquet de Nanterre. Comme nous le révélions mercredi, quatre personnes avaient été interpellées à leur domicile dans le cadre de l’information judiciaire ouverte le 5 juillet dernier pour violences aggravées et violences sur un élu public. Le 3 juillet dernier, la porte-parole du gouvernement et son équipe de campagne ont été agressées lors d’une opération de collage d’affiches à Meudon-la-Forêt (Hauts-de-Seine).

    13:13

    L'élection d'Attal à la tête du groupe Renaissance ne règle pas « le fonctionnement du parti » selon Darmanin

    Le ministre de l'Intérieur, réélu député dans le Nord, a estimé dans un message aux députés Renaissance que l'élection de Gabriel Attal, seul candidat à la tête du groupe présidentiel, « ne règle en aucun cas les deux problèmes majeurs qui sont les nôtres : notre ligne politique, notre projet pour les Français et l'examen critique de notre action, de notre méthode et de notre bilan », et « le fonctionnement du parti et la nécessaire représentation des territoires et des sensibilités ». Les leaders de Renaissance se sont réunis ce matin à l'Élysée autour d'Emmanuel Macron.

    13:01

    Un nouveau nom pour débloquer les discussions du NFP pour proposer un Premier ministre ? 

    Selon l'Humanité, le nom d'une autre personnalité a été avancé pour débloquer les discussions. Il s'agit d'Huguette Bello, membre du Parti communiste français (PCF) et présidente du conseil régional de La Réunion. Elle était également candidate sur la liste LFI aux européennes, à la 81eme place. Auprès de BFMTV, le député insoumis Antoine Léaument a affirmé que c'est « un très bon nom » pour Matignon. 

    LP / Olivier Corsan
    12:36

    Les tacles continuent à gauche

    En réaction à la pique lancée par Adrien Quatennens sur le nouveau mouvement L'Après, officiellement lancé ce vendredi par les « frondeurs » insoumis, l'ex-LFI Raquel Garrido assure que l'Association pour la République écologique et sociale sera « loin des pratiques toxiques et des abus de pouvoirs ». Une référence à peine déguisée à son ancien parti, suivie par une critique encore plus directe : « Vous n'y croiserez pas Adrien Quatennens ».

    « On va se faire un devoir d’archiver ce message. Nul doute que tu connaisses les moindres recoins de la vie privée de tes petits potes. J’ignorais que vous étiez la pureté et la perfection incarnées. Des gens qui ne faillissent jamais et reconnaissent toujours leurs torts ! », a renchéri l'ex-député du Nord en réponse au message.

    12:12
    Alerte

    Attal seul en lice pour la présidence du groupe Renaissance

    Gabriel Attal est bien le seul en lice, à la clôture des candidatures, pour prendre la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, comme l'avait laissé entendre le député Sylvain Maillard dans la matinée. 

    12:11

    Corbière plaide pour voter pour choisir un Premier ministre du NFP

    « Pourquoi ne pas réunir tous les députés du Nouveau Front populaire pour qu'ils décident, par des votes, qui peuvent être le Premier ministre et l'équipe gouvernementale ? », propose Alexis Corbière sur LCI. « Ça permettrait d'avoir un nom qui rassemble majoritairement parmi les députés », justifie-t-il. 

    11:48

    « L'Après » répond aux accusations de Quatennens

    « La nécessité de lancer un outil politique unitaire est née pendant les élections européennes lorsque la gauche était non seulement divisée mais développait en son sein des anathèmes agressives », répond le mouvement fondé par les dissidents insoumis à Adrien Quatennes, qu'il accuse de manigances. « Ce n’est pas surprenant. C’est même 100% raccord avec notre rôle de trait d’union », peut-on lire sur X.

    11:32

    « L'Après c'était déjà avant » pointe Adrien Quatennens

    L'insoumis Adrien Quatennens, qui a retiré sa candidature à sa réélection de député dans le Nord, a réagi sur X à la création de « L'Après » par les « purgés » de LFI. « L’Après c’était déjà avant », a-t-il pointé, ajoutant une photo montrant que la date de création de l'association précède les élections européennes et donc de la dissolution de l'Assemblée nationale.

    11:16

    « L'Après » souhaite être « une nouvelle force politique au service du NFP », explique Danielle Simonnet

    Au micro de BFMTV, la députée de Paris Danielle Simonnet, issue des rangs de LFI mais qui ne siégera pas avec le groupe Insoumis à l’Assemblée nationale, a présenté le nouveau mouvement « L'Après », formé avec d'autres « frondeurs ». C'est « un outil qui se veut démocratique, qui reprend le programme social de l'avenir en commun (le programme de LFI, ndlr.) mais qui souhaite être une force politique nouvelle au service du Nouveau Front populaire », a-t-elle expliqué. Pour autant, le mouvement n'a pas assez de membres pour constituer un nouveau groupe politique à l'Assemblée nationale. « Nous avons proposé un grand groupe trait d'union entre le groupe socialiste et insoumis, avec les collègues écologistes, communistes, de Génération.s, ultramarins… Nous continuons à discuter avec toutes et tous », a expliquée l'élue.

    11:04

    Les « frondeurs » insoumis lancent un mouvement baptisé « L'Après » 

    Clémentine Autain, Raquel Garrido, Alexis Corbière, Daniel Simonnet, Hendrik Davi et Olivier Malaude, les « frondeurs » de La France insoumise, ont tenu une conférence de presse pour lancer officiellement « L'Après », Association pour la République écologique et sociale, pensé comme « un incubateur pour un processus constituant d’une nouvelle force radicale, unitaire et démocratique ». François Ruffin, également « frondeur », n'en fait pas partie.

    10:57

    La nouvelle Assemblée nationale perturbe l'adoption du budget 2025

    L’Assemblée nationale sortie des urnes dimanche dernier rend difficile l’émergence d’un gouvernement. Et avec elle l’adoption des d'un texte essentiel au bon fonctionnement de l’État : le projet de loi de finances (PLF), un exercice au long cours. Sauf que plusieurs experts s’inquiètent et que les agences de notation, les marchés financiers et la Commission européenne ont promis de l’examiner de près, voire de nous sanctionne le cas échéant. En l’absence de majorité, l'adoption de ce texte peut s’avérer très compliquée. Que se passerait-il si le Parlement ne parvenait pas à le voter ? Lire notre décryptage

    10:26

    Emmanuel Macron doit « se soumettre ou se démettre » déclare Antoine Léaument

    « Il y a une solution qui est simple, qui est issue des urnes, qui est de nommer un Premier ministre ou une Première ministre issu du Nouveau Front populaire, c'est le résultat des élections », a déclaré sur Europe 1 Antoine Léaument, députée LFI de l'Essonne. Il existe toutefois « un point de blocage qui est Emmanuel Macron et d'une certaine manière il doit se soumettre ou se démettre », a-t-il ajouté. « Soit il accepte le résultat des urnes et nomme un Premier ministre issu du Nouveau Front Populaire, soit il doit partir », a insisté le député insoumis. 

    10:12

    « Cyniques ou irresponsables ? » Marine Le Pen tacle les candidats LR et Renaissance

    « En regardant les débats depuis dimanche, on en oublierait presque qu’il y a une semaine, les candidats LR, Renaissance et leurs supplétifs se sont désistés pour faire élire des députés LFI, écologistes, communistes… », écrit la présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale sur X, et de s'interroger : « Cyniques ou irresponsables ? Ou les deux ? »

    10:05

    Attal veut « protéger les Français de tout gouvernement » comportant des ministres RN ou LFI

    Le Premier ministre s'est engagé à « protéger les Français de tout gouvernement » comportant des ministres du Rassemblement national ou de La France insoumise, dans sa profession de foi pour la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale. « Avec la dissolution et les élections législatives anticipées, nous avons frôlé la disparition », reconnaît-il également dans ce texte. « Je souhaite revoir intégralement nos méthodes et notre organisation, en tirant toutes les leçons acquises depuis 2017 et plus encore depuis 2022 », affirme-t-il. 

    09:52

    Attal officialise sa candidature à la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée

    Dans un message aux députés Renaissance, le Premier ministre officialise sa candidature à la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale. « Je n’envisage cette mission que dans la collégialité la plus totale et, si vous me faites confiance, j’aurai besoin de chacune et chacun d’entre vous », écrit-il. « Comme je l’ai indiqué dès dimanche soir, j’assumerai mes fonctions de Premier ministre tant que le devoir l’exigera. Je pourrai siéger sur vos bancs dès lors que le Président de la République aura accepté ma démission et qu’avec mon Gouvernement, nous expédierons les affaires courantes », souligne encore le Premier ministre. 

    09:29

    Sébastien Chenu appelle à former un gouvernement « technique sans étiquette politique »

    Sur RMC, le vice-président du Rassemblement national (RN) a accusé le président Emmanuel Macron « par son incompétence et son cynisme », d'avoir « réussi à bloquer le pays. Selon lui, « aucune solution n'est satisfaisante » pour s'en sortir, à part, « au mieux » à la nomination d'un « gouvernement technique sans étiquette politique ».  

    Contexte

    Arrivé en tête du second tour des élections législatives, le Nouveau Front populaire cherche toujours un potentiel Premier ministre dans ses rangs. Le nom d'Huguette Bello, la présidente de La Réunion, a été proposé par les communistes. LFI a approuvé, mais pas le PS, qui pousse toujours la candidature de son Premier secrétaire, Olivier Faure. 

    La cheffe de file des députés du Rassemblement national, Marine Le Pen, a indiqué jeudi soir que son parti « censurera » « tout gouvernement où des LFI et des écologistes auraient des responsabilités ministérielles ». D'autres cadres de la droite avaient dit leur volonté de s'opposer à un gouvernement dans lequel on trouverait des insoumis.